Contrat d’épargne bloqué jusqu’à l’âge de la retraite, le PERP ou plan d’épargne retraite populaire a pour vocation de verser au retraité des compléments de revenus sous forme de rentes viagères. Contrat individuel, il peut être souscrit par tout épargnant, quel que soit son âge ou sa situation professionnelle : demandeur d’emploi, salarié, travailleur non salarié, sans emploi, etc. À partir de quel âge est-il toutefois pertinent d’ouvrir un plan épargne retraite ?
Si tout individu à tout âge peut souscrire à un PERP, il représente néanmoins peu d’intérêt pour un épargnant proche de l’âge de la retraite, le capital n’ayant pas eu le temps de fructifier avant le dénouement du contrat. Il est plutôt conseillé aux épargnants entre 35 et 45 ans.
Voté en 2003, le PERP par ailleurs peine à séduire les souscripteurs en raison du principe du blocage, une fois souscrit, et ce, à la différence de l’assurance vie. En effet, le capital fructifié ne pourra être débloqué qu’au moment de la retraite. Sauf toutefois cas exceptionnels, tels que l’invalidité ou la fin des droits aux allocations de chômage entre autres. Le décès de son conjoint ou de son partenaire PACS donne également lieu à la possibilité de casser son PERP.
Avec les avantages fiscaux attractifs qu’il propose, le PERP est vivement recommandé aux contribuables fortement imposés. Ceux-ci en effet bénéficieront d’une déduction sur leurs revenus pendant la phase d’épargne, ainsi que d’un abattement au moment de la sortie en rentes. De même, le titulaire d’un PERP est exonéré de paiement de l’ISF.
Par ailleurs, avant de souscrire à un PERP, il convient de vérifier les différents frais appliqués : frais d’entrée, frais de gestion, frais d’arrérage, frais de conversion du capital en rente, frais de sortie, etc. Tous les assureurs n’appliquent pas les mêmes frais sur leur contrat.